Dimanche, des chasseurs ont fait une découverte préoccupante sur un chemin forestier à la sortie du Fleix (Dordogne) : plusieurs mètres cubes de déchets abandonnés en pleine zone boisée, a-t-on appris auprès de la mairie. Parmi les détritus retrouvés figuraient des chaises en plastique, des pneus usagés et du petit mobilier — autant d’objets qui ne devraient pas se retrouver dans la nature.
Ce type de dépôt sauvage, pratiqué loin des zones de collecte autorisées, est considéré comme une infraction à la réglementation française sur les déchets. En vertu de l’article L.541-3 du Code de l’environnement, l’abandon illégal de déchets est strictement interdit et expose les contrevenants à des sanctions pénales ou administratives pouvant aller jusqu’à des amendes et des poursuites judiciaires selon la gravité et la nature des déchets abandonnés.
Le maire du Fleix a annoncé le dépôt d’une plainte auprès des autorités compétentes pour tenter d’identifier les responsables. Dans un communiqué, il a déploré le coût humain et financier de tels actes, soulignant que le nettoyage incombe une nouvelle fois à la commune, malgré les efforts déjà consentis pour maintenir la propreté des espaces publics. Les collectivités locales sont souvent en première ligne face à ce fléau : non seulement elles doivent procéder à l’enlèvement des déchets, mais elles assument aussi les frais associés, qui peuvent peser lourd dans les budgets municipaux.
Les dépôts sauvages de déchets représentent un problème environnemental majeur en France, touchant des zones urbaines comme rurales. Ils portent atteinte aux sols, aux cours d’eau, à la faune et à la flore, tout en nuisant à l’esthétique des paysages, selon des experts du secteur.
Les maires disposent de pouvoirs de police administrative pour faire constater ces infractions et engager des procédures de remise en état ou de sanction, mais l’identification des auteurs reste souvent difficile, ce qui entraîne une responsabilité directe des communes pour la gestion des dépôts non revendiqués.





