15 janvier 2020 – 3630 vues
130 personnes réunies salle de l’Orangerie. Parmi lesquelles les soutiens de la première heure, les «Rousseauistes» historiques et les colistiers. De nouveaux ont d’ailleurs été présentés hier soir. Pour certains l’occasion de prendre la parole et évoquer les grandes idées d’un programme dit “réaliste, concret et ambitieux”. Mais c’est naturellement la candidate qui a fait l’ouverture de la soirée. La Bergeracoise d’adoption, très à l’aise sur scène, anticipe de suite les critiques, les qualificatifs inélégants dont elle a déjà été victime dit-elle. Elle ne s’attardera pas dessus mais ne manque pas pour autant d’envoyer une pique à ses adversaires, qui pour certains n’embrasseraient qu’une envie : faire carrière.
Hélène Gauthier revendique à nouveau une liste totalement indépendante des partis politiques « là où certains reçoivent des soutiens à l’insu de leur plein gré ». Elle, assume sans complexe le soutien de Christophe Fauvel et admet ne pas être connue des Bergeracois mais se prévaut d’assurer justement un vrai renouveau. Ce qui n’est pas vraiment le cas du premier de ses colistiers à prendre la parole hier soir. Alain Brettes, ancien 1er adjoint de Dominique Rousseau et notamment président de la CPME qui endosse à la tribune le costume de sniper.
? Alain Brettes
Une fois les politesses passées, place au programme et quelques mesures concrètes concernant le développement économique et l’attractivité du territoire essentiellement. À commencer par l’ouverture vers la métropole bordelaise à travers la signature d’une convention de coopération. « Les contacts sont déjà pris », a assuré Alain Brettes qui imagine déjà les pass culture de Bordeaux dont les Bergeracois pourront bénéficier ou encore l’implantation d’entreprises girondines sur notre territoire. Un projet duquel découlera l’aménagement du quartier de la gare puis du centre-ville avec la collaboration « des commerçants qui comptent » appuie le chef d’entreprise.
La collaboration c’est en somme ce qu’on peut retenir de la plupart des propositions de l’équipe. Collaboration avec les services, actuellement « oubliés et en souffrance », collaboration avec les entreprises ou encore avec les habitants, appelés à s’investir par exemple dans la végétalisation de la ville. Collaboration aussi avec le secteur privé qu’il va falloir intéresser pour développer certains projets dans un contexte financier contraint, avance Alain Brettes.
Autre colistier à prendre la parole, Sylvain Dechamps, chef cuisinier à Maine de Biran. Lui est là pour parler du manger bio et sain. Comme partout on parle circuits courts, amélioration de la qualité, éducation au goût. Hier soir on a aussi parlé hydrogène, plan trottoir, vidéo-protection, participation citoyenne ou encore réflexion sur la création d’un centre d’hébergement pour des artistes et/ou sportifs en résidence. Une musique déjà entendue chez les autres candidats. Mais qu’importe, à la sortie le public, déjà acquis, est encore plus conquis.
Prochain rendez-vous pour Hélène Gauthier et son équipe samedi matin avec l’inauguration de la permanence installée au numéro 39 de la grand Rue. Ce sera à 11h30.
De nouveaux colistiers présentés hier soir: Johann Delage, 47 ans, courtier en crédit pro ; Raphaël Kafka, 28 ans, styliste et restaurateur ; Marie-Danielle Espitalier, 73 ans, retraitée ; Alain Brettes, 69 ans, chef d’entreprise et Pdt de la CPME Dordogne ; Rebecca Barba, 21 ans, chargée d’animation à la mission locale ; Sylvain Dechamps, 49 ans, chef de cuisine ; Rachida El Kalloufi, 43 ans, responsable de caisse supermarché ; Nicolas Hebert, 42 ans, pompier ; Sylvana Reincke, 38 ans, restauratrice ; Jacques Lamourane, 73 ans, retraité.
Ils s’ajoutent aux membres de la future liste déjà connus: Paul Fauvel, 23 ans, le fils de Christophe Fauvel et directeur du Bergerac Foot ; Mathias Gaillard, 30 ans, ingénieur agronome qui travaille à Darwin à Bordeaux ; Catherine Boursier, 57 ans, ancienne chargée de mission à la politique de la ville et aujourd’hui à la mission locale ; Stéphane Cortada, 47 ans, main d’œuvre dans le bâtiment et membre du bureau de l’USB Rugby et Marianne Carrière, 40 ans, journaliste scientifique et ancienne chargée de communication de la CAB.